Le vin est moqueur, les boissons fortes sont tumultueuses; Quiconque en fait excès n'est pas sage.
Ne vous enivrez pas de vin: c'est de la débauche. Soyez, au contraire, remplis de l'Esprit;
Malheur à ceux qui de bon matin Courent après les boissons enivrantes, Et qui bien avant dans la nuit Sont échauffés par le vin!
Ne continue pas à ne boire que de l'eau; mais fais usage d'un peu de vin, à cause de ton estomac et de tes fréquentes indispositions.
Prenez garde à vous-mêmes, de crainte que vos coeurs ne s'appesantissent par les excès du manger et du boire, et par les soucis de la vie, et que ce jour ne vienne sur vous à l'improviste;
Pour qui les ah? pour qui les hélas? Pour qui les disputes? pour qui les plaintes? Pour qui les blessures sans raison? pour qui les yeux rouges? Pour ceux qui s'attardent auprès du vin, Pour ceux qui vont déguster du vin mêlé. Ne regarde pas le vin qui paraît d'un beau rouge, Qui fait des perles dans la coupe, Et qui coule aisément. Il finit par mordre comme un serpent, Et par piquer comme un basilic. Tes yeux se porteront sur des étrangères, Et ton coeur parlera d'une manière perverse. Tu seras comme un homme couché au milieu de la mer, Comme un homme couché sur le sommet d'un mât: On m'a frappé,... je n'ai point de mal!... On m'a battu,... je ne sens rien!... Quand me réveillerai-je?... J'en veux encore!
Il est bien de ne pas manger de viande, de ne pas boire de vin, et de s'abstenir de ce qui peut être pour ton frère une occasion de chute, de scandale ou de faiblesse.