Elle s'est enflammée pour des impudiques, Dont la chair était comme celle des ânes, Et l'approche comme celle des chevaux.
Est-ce toi qui donnes la vigueur au cheval, Et qui revêts son cou d'une crinière flottante? Le fais-tu bondir comme la sauterelle? Son fier hennissement répand la terreur. Il creuse le sol et se réjouit de sa force, Il s'élance au-devant des armes; Il se rit de la crainte, il n'a pas peur, Il ne recule pas en face de l'épée. Sur lui retentit le carquois, Brillent la lance et le javelot. Bouillonnant d'ardeur, il dévore la terre, Il ne peut se contenir au bruit de la trompette. Quand la trompette sonne, il dit: En avant! Et de loin il flaire la bataille, La voix tonnante des chefs et les cris de guerre.
Le cheval est équipé pour le jour de la bataille, Mais la délivrance appartient à l'Eternel.