Celui qui ménage sa verge hait son fils, Mais celui qui l'aime cherche à le corriger.
N'épargne pas la correction à l'enfant; Si tu le frappes de la verge, il ne mourra point. En le frappant de la verge, Tu délivres son âme du séjour des morts.
Instruis l'enfant selon la voie qu'il doit suivre; Et quand il sera vieux, il ne s'en détournera pas.
La folie est attachée au coeur de l'enfant; La verge de la correction l'éloignera de lui.
Lorsque des hommes, ayant entre eux une querelle, se présenteront en justice pour être jugés, on absoudra l'innocent, et l'on condamnera le coupable. Si le coupable mérite d'être battu, le juge le fera étendre par terre et frapper en sa présence d'un nombre de coups proportionné à la gravité de sa faute. Il ne lui fera pas donner plus de quarante coups, de peur que, si l'on continuait à le frapper en allant beaucoup au delà, ton frère ne fût avili à tes yeux.
Et vous, pères, n'irritez pas vos enfants, mais élevez-les en les corrigeant et en les instruisant selon le Seigneur.
La verge et la correction donnent la sagesse, Mais l'enfant livré à lui-même fait honte à sa mère.
Châtie ton fils, car il y a encore de l'espérance; Mais ne désire point le faire mourir.
Les plaies d'une blessure sont un remède pour le méchant; De même les coups qui pénètrent jusqu'au fond des entrailles.
Pères, n'irritez pas vos enfants, de peur qu'ils ne se découragent.